Bibliography of Hebrew and world literature studied in Gymnasium Yavne in Telz, Lithuania

Beside religion, liturgy, and various commentaries of the Bible, the girls were taught classical works in Hebrew, from medieval poetry to modern Hebrew literature, but also world literature such the classics of French enlightenment, the British sentimentalists or the German romantics. This bibliography tells us a lot about the “bildung” and the library of the teachers who conceived it. Although the school was under the supervision of the rabbinate, the minds were open to the vast culture and religion was not pursued as a mean to bring the girls backward, but as a mean to elevate them.

 

Bibliography of Hebrew and world literature - Gymnasium Yavne in Telz

Bibliography of Hebrew and world literature – Gymnasium Yavne in Telz

 

 

Bibliography of Hebrew and world literature - Gymnasium Yavne in Telz

 

This French translation of the bibliography will be soon followed by an English one.

Telsiai/Telz Gymnasium Yavne Archives

Programme de langue et de littérature hébraïque du lycée privé de jeunes filles de Telz

I

a. Panorama général de la poésie médiévale. Les motifs poétiques.
b. Littérature courtoise. La Chanson de Roland et la Chanson des Nibelungen.

II

a. Rabi Jehuda Halevi, « Chants de Sion ». Caractéristiques générales de la poésie de Halévi.
b. Dante « La Divine Comédie ». Plan de l’œuvre, sommaire, les idées et les moyens poétiques. Torquato Tasso (le Tasse), « La Jérusalem délivrée ».

III

a. Rabi Jehuda Halevi, la philosophie religieuse du « Kuzari » Les bases de la religion juive selon le « Kuzari ».
b. Renaissance. Pétrarque. Servantes, « Don Quichotte ». Les idées, les personnages de l’œuvre et ses particularités poétiques.

IV

a. Rabi Slomo Ibn Gvirol. Caractéristiques de sa poésie. « Keter Malkhut ».
b. Shakespeare, « Hamlet » et « Le Roi Lear ».

V

a. Rabeinu Bahya (Ben Yosef ibn Paqouda), dans son oeuvre Hovot ha-levavot (Les devoirs du Coeur), le chapitre « Heshbon ha-nefesh » (l’examen de conscience).
b. Le Classicisme français. Corneille, « Le Cid »; Racine. « Andromaque »; Molière, « Le Tartuffe » et « Le Misanthrope ». Nicolas Boileau, « L’art poétique ».

VI

a. Rambam (Moïse Maïmonide, 1135-1204), Deot (second traité du Mishné Torah sur les règles de santé et d’hygiène) ; Hilkhot Teshouva (Règles du Repentir, cinquième traité du Mishné Torah). Shmona Prakim laRambam, (Le Traité des Huit Chapitres de Rambam est un ouvrage traitant de l’éthique et de l’édification du caractère).
b. Milton, « Le Paradis perdu ». La littérature des Lumières. Voltaire, Montesquieu, Rousseau.

VII

a. La littérature des Lumières (Haskalah). Moses Mendelssohn, N. Vaizel (Naftali Hirts Vaizel [Wessely] 1*), S. J. Rapoport (Solomon Judah Loeb Rapoport 2*), Nachman Krochmal.
b. Le Sentimentalisme. Richardson (Samuel Richardson 3*), « Clarisse » et « Pamela ». Rousseau, « La nouvelle Héloïse ».

VIII

a. M.Ch. Luzzatto (Rabbi Moché Haïm Luzzatto 4*), Messilat Yesharim (La voie des Justes).
b. La période du « Sturm und Drang ». Goethe, Les Souffrances du jeune Werther, Schiller, Les Brigands.

IX

a. S. D. Luzzatto (Samuel David 5*), Yesode ha-Torah, traité sur le dogme juif. Przemysl, 1880. La littérature des Lumières Russes.
b. Le Classicisme Allemand. Lessing, Goethe, Faust, Schiller, Guillaume Tell.

X

a. Yalag (Yehudah Leib Gordon, 1830-1892 6*), « Ben shne arayot » (Entre deux lions), « Tsidkiyahu babayit hapekudot » (Tsidkiyahu [Zedekiah] en prison).
b. Les caractéristiques générales du romantisme. Le romantisme allemand, Novalis.

XI

a. Mendele (Mokher Sforim 7*). Sefer hakabsanim ; Masaot Benyomin Hashlishi (Les pérégrinations de Benjamin III). « Be-Emek ha-bakha » (dans la Vallée des Larmes) .
b. Le romantisme anglais. « Le mal du siècle ». Byron, Cain, Walter Scott, Ivanhoé.

XII

a. Peretz 8*, « Chasidut » (Récits hassidiques). Steinberg 9*, « Bayamim hahem».
b. Le romantisme français. Châteaubriand, Atala et René.

XIII

a. H[ayim] N[ahman] Bialik. Bet Hamidrash 10*, poèmes de la nature [gamtos dainos].
b. Les caractéristiques générales du réalisme. Le réalisme anglais. Dickens, Oliver Twist.

XIV

a. H[ayim] N[ahman] Bialik, Aryeh ba’al-guf (nouvelle). Megilat ha-esh (Les rouleaux de feu).
b. Le réalisme français : Balzac, Le Père Goriot. Le réalisme russe : Tourgueniev, Nid de gentilhomme.

XV

a. Tchernichowsky [Sha’ul ], « Ani Maamin », « Chnei Achim » (deux frères).
b. Le réalisme russe : Tolstoï, Guerre et Paix ; Dostoïevski, Crime et Châtiment.

XVI

a. Scholem Aleikhem , Tuvia hakholev (Tévyé le Laitier).
b. Le naturalisme : Gerhart Hauptmann, Les Tisserands. L’individualisme : Ibsen, Un ennemi du peuple.

XVII

a. Vue d’ensemble de la littérature hébraïque contemporaine.
b. Le symbolisme : Maeterlink, L’Intruse, Les Aveugles.

NOTES :

1* Naphtali Herz Wessely (1725-1805) né et mort à Hambourg, cet écrivain, philosophe, philologue, poète et éducateur juif allemand, promeut la Haskalah, le renouveau intellectuel juif aussi appelé les Lumières juives.
2* Solomon Judah Loeb Rapoport (1790-1867), rabbin orthodoxe galicien du xixe siècle partisan de la Haskalah qui a contribué à fonder la Wissenschaft des Judentums (« science du judaïsme »).
3* Samuel Richardson (1689-1761), écrivain et moraliste anglais. Paméla ou la Vertu récompensée, 1740; Clarisse Harlowe, Clarissa, or the History of a Young Lady, 1748.
4* Rabbi Moché Haïm Luzzatto (1707 à Padoue-1746 à Acre, Israël), connu sous l’acronyme de son nom Ramhal, théologien juif, kabbaliste, auteur d’œuvre de Mussar et poète. Messilat Yecharim (La voie des Justes), livre d’éthique juive, écrit et publié à Amsterdam en 1740.
5* Samuel David Luzzatto (1800, Trieste-1865, Padoue) intellectuel juif italien, poète fondateur du mouvement de la Wissenschaft des Judentums. Également connu sous l’acronyme hébraïque Shadal (שד”ל).
6* L’emploi de l’acronyme seul – YaLag – montre ici la très grande familiarité avec Judah Leib (Ben Asher) Gordon, connu aussi sous le nom de Leon Gordon, (1830, Vilnius-1892, Saint-Petersbourg). Il compte parmi les poètes hébraïques majeurs des Lumières juives. À partir du Yiddish Leksikon sur les oeuvres citées: From his Hebrew writings of the 1870s and 1880s, his poems made a particularly strong impression. Works such as: “Ben shne arayot” (Between two lions), “Tsidkiyahu babayit hapekudot” (Tsidkiyahu [Zedekiah] in prison), written in exile, “Shne yosef ben shimen” (Two Josephs, sons of Shimon), “Kotso shel yod” (The dot of a yod), a heartrending description of the sufferings of a Jewish woman due to the obscurantism of Jewish society)
7* Mendele Moïkher Sforim (en yiddish, « Mendele le marchand de livres »), le pseudonyme de Cholem Yakov Abramovich, (1836, Minsk-1917, Odessa), est considéré comme le « grand-père de la littérature yiddish » et l’un des fondateurs de la littérature hébraïque moderne. Ses oeuvres sont ici citées et étudiées en hébreu. Son Masoes Binyamin Hashlishi (Les pérégrinations de Benjamin III, 1878), est un récit picaresque souvent comparé à Don Quichotte et qui vaudra à l’auteur son surnom de « Don Cervantes juif ».
Sefer ha-kabtsanim (Le Livre des Mendiants) est la traduction en hébreu d’abord par Nahman Bialik en 1902, puis dans une nouvelle version de sa plume, de Fishke der krumer (Fishke le boîteux), l’un de ses grands romans sociaux, sur lequel il travaille durant plus de vingt ans. « Be-Emek ha-bakha » (dans la Vallée des Larmes) est une version hébraïque remaniée de Dos Vinshfingerl (L’Anneau magique).

8* Isaac Leib Peretz (1852, Zamość-1915, Varsovie), Yitzkhok Laybush Peretz de son nom yiddish est surtout sous son nom de plume de I. L. Peretz, écrivain et dramaturge de langue yiddish. Ses Contes Hassidiques ont été traduits dans de nombreuses langues.
9* Steinberg, Yehudah (1863–1908). « Ba-yamim ha-hem » (En ce temps-là, 1905) est l’histoire d’un jeune garçon kidnappé dans l’armée tsariste pour y servir.
10* Peut-être le poème « al saf beit hamidrash » (Au seuil du beit midrash).
11* Sha’ul Tchernichowsky, (1875–1943), poète et traducteur..
12* Sholem Aleikhem (1859, Poltava-1916, New York) nom de plume de Sholem Naumovitch Rabinovitch, écrivain majeur dont les romans, les nouvelles et les pièces de théâtre ont été écrites en yiddish. On voit cependant ici que son oeuvre la plus populaire est étudiée dans sa traduction hébraïque.

Traduction des titres du lituanien par Salomeja Josade.
Notes: I.R.
Remerciements: Rika Chaval

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