Why Bat kama at ?
Pourquoi Bat kama at ?

Written by author
December 4th, 2011

 

Why Bat kama at ?

Pourquoi Bat kama at ?

 

 

Upstream of this project

It was during the making of the film
The English Version of the film [NEMT]: a language without a people for a people without language
that the author learned from Rafael Genys how 500 girls and woman from Telsiai (Telz in Yiddish) and its surroundings were kept in a ghetto for a few months, and then shot by the Lithuanian collaborators of the Nazis just before Christmas 1941.

The slaughter of these Jewish girls and women followed that of the men committed in July, and of women with the younger children in August and September 1941. These events are not exceptional in the long list of massacres perpetrated in Lithuania.

After a few years of work centered on Lithuania, including the translation and rewriting of her father’s memoirs, the author has been drawn to telling the story of the girls and women from the perspective of their awakening lives. Their faces were haunting her through the recollections of her mother.

Next: How fragile are the traces of the past

En amont du projet

Dans le film
La version française du film [NEMT]:une langue sans peuple pour un peuple sans langue
réalisé en 2002 avec Michel Grosman sur la revitalisation de la langue yiddish en Lituanie, Rafael Genys raconte, fin juillet 2000, comment cinq cents filles et jeunes femmes âgées de 14 à 30 ans de la ville de Telz et de ses environs, ont été abattues par les collaborateurs lituaniens des nazis autour de Noël 1941. L’assassinat des jeunes filles et femmes de Telz, en décembre 1941, après celui des hommes, au début de juillet et celui des femmes et des enfants, en août et septembre, n’obéit pas à un schéma exceptionnel dans la longue liste des massacres perpetrés en Lituanie. Les jeunes filles et les femmes, auparavant séparées de leurs aînées et des enfants, avaient été parquées dans le ghetto, soumises au travail forcé et aux abus sexuels par les collaborateurs lituaniens et les occupants nazis. Elles furent exterminées dans une troisième et dernière vague de tueries. En décembre 1941, il ne subsistait du judaïsme lituanien que quelques ghettos dans Vilna et autour de Kovno.

C’est à partir du récit de sa mère que l’auteur a ressenti le besoin d’aborder cette histoire du point de vue de la vie, des vies écloses de ces jeunes filles et jeunes femmes.

Suite : La fragilité des traces du passé

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